Qqs nouvelles rapides depuis Xining. Non ce n'est effectivement pas au Tibet (si vous n'avez toujours pas investi dans un bon atlas, il est encore temps de bien faire). Après avoir roulé un bon mois sur la fabuleuse route Kashgar - Kathmandou sans être inquiétés, nous avons fini par croiser la route de la PSB un peu après Ali, à qqs encablures du Mont Kailash. Verdict : expulsion vers Kashgar. 48h de route (euh... de piste) pour refaire à l’envers ce qui nous a pris pas loin d’un mois à vélo ! Aucun regret, nous étions conscients des risques. L'aventure en valait largement la peine.
lundi 25 octobre 2010
jeudi 21 octobre 2010
jeudi 14 octobre 2010
'In trouble"
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Un cyclo chinois croisé à Sumxi nous avait indiqué un checkpoint militaire à l'entrée d'Ali. Nous campons donc qqs kilomètres avant la ville, et traversons vers 4h du matin. Les rues sont plutôt animées malgré l'heure tardive (ou matinale, c'est selon) : qqs passants alcoolisés titubant, enseignes multicolores clignotant, taxis... Mais étonnamment pas une voiture de police. Le checkpoint est en fait 2km après la ville et gardé par un policier sans doute absorbé par la télé que l'on entend brailler. La corde qui sert de barrière est posée au sol, il n'y a qu'à rouler dessus, un jeu d'enfant. Pas un chien pour nous aboyer dessus. Nous pédalons dans la nuit et surtout dans le froid, emmitouflés dans nos doudounes, pieds et mains gelés. Une pause s'impose au bout d'une petite heure. Les 20km de montée au col se font en douceur, nous arrivons au sommet peu après le lever de soleil, la lumière est superbe, et la vue sur les sommets enneigés surplombant la vallée du Gar Tsampo (principal affluent de l'Indus) magnifique. Il suffirait de suivre cette vallée sur une grosse centaine de kms pour se retrouver en Inde, et encore un peu plus loin au Pakistan.
lundi 11 octobre 2010
Rutog, toujours en liberté
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Première rencontre avec la police tibétaine ce matin dans la petite ville de Rutog. On attend la tombée de la nuit pour rentrer dans la ville. Une voiture de police fait des allers et venues sur l'artère principale (et unique) de la ville mais ne semble pas nous preter la moindre attention. On trouve un petit hôtel à l'étage d'un magasin de téléphones et vidéos, plus discret que le grand hôtel central. Pas d'eau courante, des seaux dans le couloir en guise d'urinoirs, et des toilettes publiques inaccessibles la nuit car nous sommes enfermés à l'étage quand le magasin est fermé… Je ne vous fais pas de dessin. Diner dans un vrai resto - légumes et œufs - ça n'a l'air de rien comme ça mais ça fait vraiment du bien.
Première rencontre avec la police tibétaine ce matin dans la petite ville de Rutog. On attend la tombée de la nuit pour rentrer dans la ville. Une voiture de police fait des allers et venues sur l'artère principale (et unique) de la ville mais ne semble pas nous preter la moindre attention. On trouve un petit hôtel à l'étage d'un magasin de téléphones et vidéos, plus discret que le grand hôtel central. Pas d'eau courante, des seaux dans le couloir en guise d'urinoirs, et des toilettes publiques inaccessibles la nuit car nous sommes enfermés à l'étage quand le magasin est fermé… Je ne vous fais pas de dessin. Diner dans un vrai resto - légumes et œufs - ça n'a l'air de rien comme ça mais ça fait vraiment du bien.
samedi 9 octobre 2010
Pangong Tso
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C'était pour moi un des buts du voyage, revoir le Pangong Tso, ce grand lac d'altitude qui s'étend sur une grosse centaine de kms entre le Tibet et le Ladakh et que j'avais trouvé si magnifique l'an dernier côté indien. Se dire que les deux chemins les plus courts pour rallier un bout du lac à l'autre sont d'un côté via la Jammu Cachemire, les plaines du Penjab, le Pakistan et l'Aksai Chin (soit 3500km), de l'autre côté le Népal, les plaines du Gange et l'Himachal Pradesh (pas loin de 3000km), tout ca parce que deux géants jouent les gamins qui ne veulent pas faire la paix, me semble ahurissant !
lundi 4 octobre 2010
Enfin au Tibet
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Nous décollons de Tielong au petit matin. La lumière sur le Sirengou et le lac est sublime, mais tout est gele autour. Je me sens flagadate. Nez bouché, mal de gorge, mauvaise toux, bref, une belle combinaison d'un méchant rhume et d'une vilaine réaction à l'altitude.
L'arrivée au Satsum La (col à 5360m) me fait vite oublier tout ça. La vue dégagée sur une large vallée entourée de sommets enneigés est absolument magnifique.
jeudi 30 septembre 2010
Aksai Chin. Immense désert glacial...
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D’un coup, le GPS change de fuseau horaire et passe à l’heure indienne. On dirait que les satellites militaires américains n’ont pas tout à fait entériné l’annexion de la région par la Chine. Je me demande si les Chinois sont au courant. Ça pourrait peut-être causer un incident diplomatique majeur !
Le topo indiquait "immense désert glacial"...
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Premières vues sur l'Aksai Chin depuis le Kithai Pass |
Le topo indiquait "immense désert glacial"...
lundi 27 septembre 2010
"Coming out" sur la route du Tibet
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Une semaine déjà que nous pédalons de jour et toujours pas d’arrestation à raconter. Au début, au départ de Mazar, chaque voiture ou camion militaire croisé suscite une petite montée d’adrénaline, puis peu à peu, on s‘habitue. J’ai tout de même la nette impression que l’armée a autre chose à faire qu’à s’occuper de trois cyclo-touristes en balade, et que la police chargée de la sécurité intérieure (PSB) ne s’éloigne pas trop de ses bases en ville. Le prochain checkpoint est à plus de 500km. En fait, en évitant de traverser ces qqs villes de jour ou de s’y arrêter pour la nuit, nous devrions être tranquilles (c’est du moins ce que j’espère).
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"Route" après Mazar |
lundi 20 septembre 2010
Coup de pouce pour Mazar
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"Truck-stop" à Mazar |
Une cinquantaine de km nous séparent de Mazar, et un col à 4900m… Céline est malade et parle de faire demi-tour, seule. Ce serait dommage qu'elle abandonne maintenant alors qu'on vient juste de passer le 1er checkpoint ! Il reste juste ce qu'il faut de provisions pour faire la route, mais pas pour rester une journée sur place à attendre. En plus, la piste a maintenant remplacé l'asphalte, et la lune s'est cachée, rendant la progression de nuit plus difficile. Nous décidons donc de tricher un peu et rallier Mazar en stop.
dimanche 19 septembre 2010
Premier checkpoint de nuit
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Sieste à l'écart de la route après le passage de nuit du checkpoint de Kudi |
Nous avions entendu toutes sortes d’histoires sur le checkpoint de Kudi, la plupart étant des rumeurs véhiculées sur les forums principalement par des gens qui n'y ont jamais mis les pieds, la seule info vraiment crédible étant que si vous vous pointez de jour sans permis, les militaires vous font faire demi-tour.
jeudi 16 septembre 2010
Route 219
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Ca y est, nous sommes officiellement sur la route du Tibet, route 219, nommément « Xinjiang – Tibet Highway », théoriquement interdite aux étrangers. C’est parait-il noté quelque part sur un panneau... en chinois probablement ! Il nous reste un gros 160km avant le 1er checkpoint. D'ici là, nous sommes semi-clandestins.
mercredi 15 septembre 2010
Tibet, c'est parti pour l'aventure
dimanche 12 septembre 2010
Karakoram, au pied du Muztagh Ata
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Au départ, nous devions seulement passer 3-4 jours à Kashgar, le temps de nous reposer un peu, mettre à jour le blog et faire une petite révision des vélos. Mais voilà, 2 colis qui tardent à arriver de France et nous voici coincés depuis ce qui semble être une éternité. Ce n'est pas que je n'aime pas Kashgar, mais je me lasse un peu de flemmarder (qui l'eut cru), il est temps de bouger. Direction la Karakoram (vous avez du investir dans un Atlas depuis le temps...) pour qqs jours de balade en terre kirghize jusqu'au lac Karakul, au pied du Muztagh Ata, histoire de changer d'air et de revoir un peu les montagnes. Et quel plaisir de retrouver aussi un menu kirghize. Les pâtes au choux, aux patates et au mouton me manquaient...
dimanche 5 septembre 2010
Bienvenue au pays de Mao
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Enfin quand je dis "bienvenue", ce n'est pas partout ni à tout instant. Nos 1ères rencontres nous font vite regretter le chaleureux accueil tadjik et les sourires afghans. Nous avons bien croisé un chinois accueillant : le douanier qui a rempli pour nous les cartes d'arrivée à la frontière et m'a demandé comment on dit "I love you" en français, en ajoutant que la France est un pays romantique... Le charme de l'uniforme (et du bonhomme) n'ayant pas fonctionné, je ne finirai pas mes jours à la frontière sino-kirghize.

vendredi 20 août 2010
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