mardi 24 février 2009

Sortie hivernale dans les Ecrins

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Faute de temps, je n'ai pas encore pu mettre en ligne les résultats des 1ers tests du QNT. Mais je peux déjà dire que mes 1ères impressions sont plus que positives. Outre son confort, le tricycle se révèle bigrement efficace sur nos routes hivernales. En attendant davantage de détails, voici déjà qqs photos de la super virée tricyclo camping des 13-15 février dans le parc des Ecrins (organisée par Alain, avec Christine, Gabriel et Anne Do, Jacques, and me of course) :


Moi à gauche (oui, je sais, pas hyper reconnaissable),
Christine et Anne Do devant


Moi, Anne Do et Jacques


Et blablabla et blablabla...
(Anne Do et Christine devant, Gabriel et Jacques au fond)

Camp de base Le Désert en Valjouffrey

Magnifique coucher de soleil au dessus du spot de bivouac

On se réchauffe comme on peut autour d'un bon feu de bois


Chacun sa technique pour remonter le tricycle sur la route


Nous sommes partis le samedi matin aux aurores depuis Moulin Vieux (juste après l'Alpe du Grand Serre en venant de Séchilienne) et avons roulé jusqu'à Désert en Valjouffrey, soit une petite cinquantaine de km. Parcours vallonné mais pas trop dur sur des petites routes tranquilles, dégagées pour l'essentiel. Tout de même une belle grimpette avant d'arriver. Quelques portions enneigées (neige tassée), parfois un peu de verglas, mais uniquement sur des parties plates ou en descente. Pas de problème de traction (pas trop de patinage de la roue arrière) contrairement à ce que je craignais, sans doute que le poids des bagages donne à la roue arrière une meilleure adhérence. Le tricycle se comporte magnifiquement bien. Bon, faut anticiper les freinages, notamment dans les virages, sinon on file tout droit dans le décors. Mais la stabilité est étonnante (descente à l'aise autour de 40km/h en ligne droite sur neige tassée/verglas). Il aurait été impossible de faire le parcourt sur 2 roues avec le même type de pneus (Marathon Racer 20x1.25, profil route) sans se prendre une dizaine de gadins !

Bivouac au désert (coucher de soleil splendide). Il fait froid, mais on est assez bien équippés dans l'ensemble. Alain nous allume un feu réconfortant qui permet de faire fondre l'eau des gourdes et de se réchauffer les mains et les pieds. Mise en route des réchauds problématiques : sur 4 réchauds, seul 1 fonctionnera correctement tout le week-end. Mon camping gaz rend l'âme, bloqué par le gel. Un raccord vieillissant sur un multifuel se brise avec le froid. Heureusement que le Primus d'Alain tient la route, il servira pour tout le groupe. Leçon à retenir : partir avec un réchaud à essence en bon état et testé avant de partir, et si possible un 2ème en back-up si on est en groupe (le gaz, ça va jusqu'à -5°C, en-dessous, mieux vaut l'essence) .

Au petit matin, difficile de sortir du duvet. -17°C, ça caille sec. Après un bon petit dej et du thé chaud, on remplit les gourdes et thermos et on lève le camp. La 1ère grande descente vers Valjoufrey se fait dans un froid glacial. Le moindre cm² de peau à l'air est cryogéné en qqs secondes !!! Ma veste en duvet fait des miracles, mais je suis forcée de rouler avec les bottes de neige (dont j'ai mis les chaussons à l'intérieur du sac de couchage la nuit) car les chaussures de vélo + surchaussures windstopper se révèlent insuffisants malgré les chaussettes mérino. Pas évident de pédaler sans les clips car il faut retenir le pied pour éviter qu'il tombe vers le sol. Il va falloir étudier la question sérieusement pour l'ouest tibétain (il pourrait faire -10°/-20°C en octobre ! ). J'espère que la solution des chaussures mixtes rando-vélo (Shimano MT90) sera probante. Sinon, grosses bottes et sangles...

Les quelques portions enneigées le samedi avaient quasiment toutes fondu le dimanche (heureusement, parce que la côte du côté de Sievoz au retour aurait été gratinée avec de la neige). Retour au bercail à la tombée de la nuit. Un bien beau week-end !

Aucun pb matériel à part une molette qui s'est un peu dévissée sur un des trikes (pas le mien ;-)), mais rien à voir avec le froid. Aucun câble ni dérailleur gelé (pourtant, les trikes ont dormi dans la neige sans abri, mais c'était un froid sec). Seul Jacques avait un pneu neige à l'arrière sur son challenge.

(Merci à Alain pour ses photos, j'avais malheureusement oublié la batterie de mon appareil !)

Je tâche de travailler à la mise à jour de ce blog dès que je trouve un moment...