Permis en poche, nous embarquons les vélos dans une jeep pour Wazed à une grosse centaine de kms. L’aventure la vraie va enfin pouvoir commencer.
Et y a pas intérêt à m'énerver !
Pause dans un village pour distribuer des affiches pour un candidat aux élections législatives à venir.
Mais voilà, le chauffeur décide de s’arrêter au bout d’une heure de route dans le village de Kadizeh. Nous pensons d’abord que c’est pour faire une pause déjeuner. Non, pas du tout. Nous sommes dans sa famille et il a la ferme intention de dormir ici. Inutile de râler, il ne changera pas d’avis. Autant profiter de cette invitation impromptue qui nous donne l’occasion de découvrir de l’intérieur la vie d’une famille afghane. Après tout, c’est quand même pour ça que je suis venue ici.
Nous sommes accueillis par les hommes de la maison qui nous offrent un thé, du pain et des abricots pendant que les femmes sont occupées à aller chercher de l’eau et préparer le repas… Puis Céline et moi sommes invitées par la maitresse de maison à visiter le quartier des femmes (en bref la cuisine !). C’est très sombre, et plutôt minimaliste : un four en terre pour cuire le pain et une grosse marmite d’eau pour le riz. Au-dessus, une aération dans le plafond laisse passer l’air histoire de ne pas s’asphyxier avec la fumée du feu. Dans un coin, sur le sol en terre battue, qqs grands sacs de farine et de riz marqués « World Fund ». Dans un seau en métal, on devine un truc blanc qui ressemble plus ou moins à du yaourt. Sans doute du kéfir. Le menu du soir est tout choisi…
Nous sommes accueillis par les hommes de la maison qui nous offrent un thé, du pain et des abricots pendant que les femmes sont occupées à aller chercher de l’eau et préparer le repas… Puis Céline et moi sommes invitées par la maitresse de maison à visiter le quartier des femmes (en bref la cuisine !). C’est très sombre, et plutôt minimaliste : un four en terre pour cuire le pain et une grosse marmite d’eau pour le riz. Au-dessus, une aération dans le plafond laisse passer l’air histoire de ne pas s’asphyxier avec la fumée du feu. Dans un coin, sur le sol en terre battue, qqs grands sacs de farine et de riz marqués « World Fund ». Dans un seau en métal, on devine un truc blanc qui ressemble plus ou moins à du yaourt. Sans doute du kéfir. Le menu du soir est tout choisi…
Video a venir
Il y a plusieurs pièces autour de la cuisine. C’est là que vivent les femmes de la maison lorsqu’elles ne sont pas occupées aux travaux des champs. Elles partagent l’espace avec une ribambelle de gamins. C’est parti pour une séance de photos.
Défense de rigoler !
(et encore, je ne mets pas en ligne la photo avec les essais de chapeau traditionnel)
(et encore, je ne mets pas en ligne la photo avec les essais de chapeau traditionnel)
Nous décollons tôt le lendemain. La route est au mieux une simple piste. Elle disparait régulièrement sous des coulées de boue, du sable ou des glissements terrain. Elle est parfois totalement coupée par des rivières qui ont tout emporté, ça promet pour le retour à vélo.
Photos a venir
Nous arrivons à la nuit tombée. Une bonne nuit de sommeil, nous préparons les sacs à dos, c'est parti pour 4 jours de trek.
La suite au prochain épisode...
Super content d'avoir enfin des nouvelles. C'est frustrant, les infos au compte-gouttes. Me voila rassuré, tout va bien.
RépondreSupprimerEt comme dit la chanson : "la roue tourne" (Christiane Raby). Aujourd'hui tracasserie, demain bonheur, toutes les joies du voyage.
Porte toi bien Anne, salue bien tes amis de ma part et continue aussi loin que tu le peux...
Salut à toi Anne aux semelles de vent!
RépondreSupprimerL'imprévu qui se glisse dans le planning, voilà qui est chouette, surtout quand ça donne lieu à un récit si intéressant et à des photos mémorables...
Je te souhaite de bien cheminer et hardi les quiquisses!
Aurélie, en direct de Casa.