jeudi 30 septembre 2010

Aksai Chin. Immense désert glacial...

.
Premières vues sur l'Aksai Chin depuis le Kithai Pass
D’un coup, le GPS change de fuseau horaire et passe à l’heure indienne. On dirait que les satellites militaires américains n’ont pas tout à fait entériné l’annexion de la région par la Chine. Je me demande si les Chinois sont au courant. Ça pourrait peut-être causer un incident diplomatique majeur !

Le topo indiquait "immense désert glacial"...

lundi 27 septembre 2010

"Coming out" sur la route du Tibet

.
"Route" après Mazar
Une semaine déjà que nous pédalons de jour et toujours pas d’arrestation à raconter. Au début, au départ de Mazar, chaque voiture ou camion militaire croisé suscite une petite montée d’adrénaline, puis peu à peu, on s‘habitue. J’ai tout de même la nette impression que l’armée a autre chose à faire qu’à s’occuper de trois cyclo-touristes en balade, et que la police chargée de la sécurité intérieure (PSB) ne s’éloigne pas trop de ses bases en ville. Le prochain checkpoint est à plus de 500km. En fait, en évitant de traverser ces qqs villes de jour ou de s’y arrêter pour la nuit, nous devrions être tranquilles (c’est du moins ce que j’espère).

lundi 20 septembre 2010

Coup de pouce pour Mazar

.
"Truck-stop" à Mazar
Une cinquantaine de km nous séparent de Mazar, et un col à 4900m…  Céline est malade et parle de faire demi-tour, seule. Ce serait dommage qu'elle abandonne maintenant alors qu'on vient juste de passer le 1er checkpoint ! Il reste juste ce qu'il faut de provisions pour faire la route, mais pas pour rester une journée sur place à attendre. En plus, la piste a maintenant remplacé l'asphalte, et la lune s'est cachée, rendant la progression de nuit plus difficile. Nous décidons donc de tricher un peu et rallier Mazar en stop.

dimanche 19 septembre 2010

Premier checkpoint de nuit

.
Sieste à l'écart de la route après le passage
de nuit du checkpoint de Kudi
Nous avions entendu toutes sortes d’histoires sur le checkpoint de Kudi, la plupart étant des rumeurs véhiculées sur les forums principalement par des gens qui n'y ont jamais mis les pieds, la seule info vraiment crédible étant que si vous vous pointez de jour sans permis, les militaires vous font faire demi-tour.

jeudi 16 septembre 2010

Route 219

.
Ca y est, nous sommes officiellement sur la route du Tibet, route 219, nommément « Xinjiang – Tibet Highway », théoriquement interdite aux étrangers. C’est parait-il noté quelque part sur un panneau... en chinois probablement ! Il nous reste un gros 160km avant le 1er checkpoint. D'ici là, nous sommes semi-clandestins.

mercredi 15 septembre 2010

Tibet, c'est parti pour l'aventure

 
Départ de Kashgar lundi 13 septembre en début d’après-midi après les emplettes de dernière minute. C’est parti pour 3 jours de route poussiéreuse en bordure du désert du Taklamakan. Le trafic est assez intense - faut dire qu’on a un peu perdu l’habitude de la circulation - et les paysages un peu moches. Bref, 270km pas bien agréables. Pas grand-chose d’autre à faire que rouler.



dimanche 12 septembre 2010

Karakoram, au pied du Muztagh Ata

.
Au départ, nous devions seulement passer 3-4 jours à Kashgar, le temps de nous reposer un peu, mettre à jour le blog et faire une petite révision des vélos. Mais voilà, 2 colis qui tardent à arriver de France et nous voici coincés depuis ce qui semble être une éternité. Ce n'est pas que je n'aime pas Kashgar, mais je me lasse un peu de flemmarder (qui l'eut cru), il est temps de bouger. Direction la Karakoram (vous avez du investir dans un Atlas depuis le temps...) pour qqs jours de balade en terre kirghize jusqu'au lac Karakul, au pied du Muztagh Ata, histoire de changer d'air et de revoir un peu les montagnes. Et quel plaisir de retrouver aussi un menu kirghize. Les pâtes au choux, aux patates et au mouton me manquaient...

dimanche 5 septembre 2010

Bienvenue au pays de Mao

.
Enfin quand je dis "bienvenue", ce n'est pas partout ni à tout instant. Nos 1ères rencontres nous font vite regretter le chaleureux accueil tadjik et les sourires afghans. Nous avons bien croisé un chinois accueillant : le douanier qui a rempli pour nous les cartes d'arrivée à la frontière et m'a demandé comment on dit "I love you" en français, en ajoutant que la France est un pays romantique... Le charme de l'uniforme (et du bonhomme) n'ayant pas fonctionné, je ne finirai pas mes jours à la frontière sino-kirghize.