lundi 13 juillet 2009

1ère étape

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Après une nuit blanche à tenter de faire rentrer le vélo dans une boite en carton de moins d'1,40m qui puisse tenir dans la 206 sport de la bonne âme qui m'emmène à l'aéroport (merci Nath), qqs courses de dernière minute, pas le temps de ranger le bazar à la maison ni de passer l'aspirateur. Un peu d'eau dans le lierre qui tiendra bien jusqu'à mon retour s'il est sympa. Départ speed comme d'hab.

1ère mauvaise nouvelle à l'aéroport : le carton dépasse de 5kg les 23kg autorisés par la British. Au comptoir d'enregistrement, le jeune homme charmant mais non moins inflexible me réclame 46 CHF (une trentaine d'euros) de supplément. Ggrrrr !!!

1h30 de vol plus tard, j'atterris à Heathrow et récupère les bagages. 2ème mauvaise nouvelle : la correspondance Air India n'est pas dans le même terminal. 2 options :
- le train, ses tourniquets et ses escaliers. Pas évident avec un sac de 21kg + 1 carton de 28kg...
- le taxi...
Me voici donc allégée de 20€ supplémentaires.

L'enregistrement Air India se passe dans un joyeux désordre semi-organisé... mais aucun souci pour faire passer les 49kg de bazar.

Je retrouve Pierre, son carton et son gros sac à l'aéroport de Delhi au petit matin. Après une petite balade en ville, nous embarquons qqs heures plus tard dans le bus pour Manali. 14h en théorie, un peu plus en pratique.... Le bus poussif rend définitivement l'âme à mi-parcours. 5h d'attente pour obtenir un transport de substitution. C'est un peu folklorique, mais tout fini par rentrer dans 5 jeeps (cartons, bagages, passagers). Arrivée Manali avec 8h de retard.

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Portage des cartons :
Pas si vite ! J'arrive pas à suivre !


Pierre lui, en homme fort,
se débrouille tout seul.


Nous poursuivons la route en bus le lendemain jusqu'à Keylong, de l'autre côté du Rhotang La. Bien peu de regrets d'avoir zappé cette partie à vélo étant donné les conditions (gadoue, travaux, plein de camions et de jeeps).



Remontage des vélos à la guesthouse de Keylong :

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dimanche 5 juillet 2009

Coup de coeur, coup de gueule !

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Coup de coeur : Vaude et son SAV, service impeccable. Une vis sur ma sacoche de guidon s'est défaite, impossible de faire une réparation maison car aucun tournevis ne passe dans l'encoche. Elle a à peine 1 an, mais je ne retrouve pas la facture (achat en ligne sur un site allemand). Mail à Vaude. Réponse dans les 24h m'indiquant les coordonnées de leur partenaire France (Horizon Vertical). Coup de fil dans la journée, je tombe sur une personne charmante qui me dit de leur envoyer la sacoche. Je la récupère moins de 10 jours plus tard réparée pour pas un centime (à part les 7€ du Colissimo pour l'envoyer) ! Bravo pour l'efficacité.

Coup de gueule : Chain Reaction Cycle, ses produits défectueux et son SAV pas aussi efficace que celui de Vaude... Cela fait plusieurs fois que je commande des trucs chez eux. Faut dire que les prix défient parfois toute concurrence, mais je commence à me demander si ces prix bas ne sont pas obtenus en rachetant des vieux stocks pourris. Qqs exemples :
- une veste goretex paclite qui prend l'eau
- des pneus Schwable Jumping Jack défectueux (apparemment le stock au complet l'était)
- des vêtements comportant des défauts de coupe évidents (c'est arrivé sur une veste goretex, sur des shorts de vélo, sur des chaussettes, sur des gants), donc forcément, au bout d'un moment, on finit par se poser des questions...
Oui bien sûr il y a toujours la possibilité de renvoyer les produits si l'on n'est pas satisfait, mais au prix d'un colis pour le Royaume Uni, ça finit par être bien peu rentable... Et même lorsqu'il s'agit d'erreur manifeste de leur part (par exemple, des roues commandées montées et qui arrivent en kit), c'est quasi-impossible d'obtenir le remboursement des frais de renvoi. Bref, je ne commanderai plus chez eux dorénavant, et j'arrêterai de leur faire de la pub ! Bon, j'ai quand même reçu qqs produits qui m'ont donné satisfaction, notamment 3 paires de chaussures Shimano SPD achetées vraiment pas cher et que je continue d'utiliser. Mais si je compte les trucs que j'ai dû renvoyer à mes frais, pas sûre d'avoir fait de réelles économies sur les qqs bricoles que j'ai gardées...

lundi 22 juin 2009

Préparation au Mentok

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Pierre a intitulé l'album photo " brassage de neige" dans les Ecrins, pour moi ce fut un peu plus que du simple brassage de neige… Samedi, montée depuis Le-Monêtier-Les-Bains en direction du Vallon du Tabuc. 3h de marche environ. Bivouac tranquille dans le vallon, nous nous endormons bercés par les coups de tonnerre d'un bel orage de grêle puis de pluie-neige mêlées.


Décolllage vers 5h du matin le dimanche après un petit déjeuner léger pour ma part. Je choppe le vertige presque dès le départ sur la moraine. Nausée et tête qui tourne, ça part mal ! Allez, courage, on enfile le baudrier et c'est parti !

1ers pas peu (r)assurés...

Ca grimpe un peu sec à mon goût...

D'accord, je comprends mieux l'histoire du brassage de neige,
sur la photo, c'est plus évident...

Moi qui croyais que c'était la pose d'une broche à glace
pour assurer la peureuse que je suis !

Ouf, enfin arrivée en haut de la pente (mais loin du sommet !!!)

Trop facile là...


Bon, super journée même si je n'étais pas en top forme (understatement !) et qu'on n'est pas allés bien haut (3100m quand même, suffisant pour me donner mal au crâne). C'est autre chose que se balader sur la Mer de Glace. Vivement le Mentok (permi accordé dixit Pierre) !

vendredi 15 mai 2009

Le projet

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Je me présente : Nanette, avec ma bicyclette.


Et là avec ma tricyclette :


Après plusieurs voyages, à chaque fois trop courts, dans l'Himalaya et ses contreforts, j'avais envie de partir sur une plus grande durée, prendre davantage le temps d'explorer les lieux, rencontrer les gens. Evidemment, le voyage à vélo s'imposait naturellement à moi pour le rythme idéal qu'il procure, et le plaisir que j'y prends. La découverte du vélo couché (plus particulièrement du tricycle) a été un déclic. Le hasard des rencontres a fait le reste.


Le projet :

Parcourir l'Himalaya d'Ouest en Est puis du Nord vers le Sud, depuis les Pamirs jusqu'au Népal, en passant par la Karakorum, le Turkestan Chinois et le Tibet, pendant 8 mois environ, dans le but de continuer à explorer les routes les plus hautes du monde, cette fois-ci en un tricycle couché et en trek.

Phase préparatoire au Ladakh cet été 2009. Ce voyage en terrain connu sera l'occasion de tester pleinement le trike, et faire d'éventuels ajustements matériels. Cela me donnera également l'opportunité d'explorer certaines régions reculées du Ladakh, d'établir un record en amenant un tricycle sur trois des plus hauts cols carrossables du monde (Khardung La officiellement 5606m, Chang La 5360m, Wari La 5328m), et enfin de retourner du côté de chez les nomades Changpas sur les Hauts Plateaux.

Je commence le voyage avec Pierre. Nous devrions rouler ensemble entre Keylong et Tso Khar puis Tso Moriri. De là, nous tenterons l'ascension du Mentok II.


Le tricycle couché

J'ai découvert le vélo couché début 2008 à l'occasion d'un périple en cyclo-camping qui m'a menée du côté de Doussard en Haute Savoie où Jean-Pierre Hénon (M5) m'a permi de m'initier au plaisir de ce type de vélos. Coup de foudre immédiat pour le tricyle, son confort, sa stabilité et son aspect ludique et original. Il est sécurisant grâce à ses trois roues qui devraient me permettre de grimper plus facilement les cols. Enfin, c'est un moyen de transport convivial qui attire facilement l'attention. Cela sera un atout pour briser les barrières culturelles. Je pense qu'il s'agit d'un outil formidable pour accéder à ces régions encore trop rarement visitées.

Voici le Trice QNT qui m'accompagnera tout au long de ce périple, fabriqué par ICE (Inspired Cycle Engineering, firme anglaise réputée) et monté avec l'aide de Céline Trousseau (Cyclociel, magasin de vélos couchés à Lyon) :


Davantage d'infos et de détails sur les tenants et aboutissants du projet sur le site :

mercredi 13 mai 2009

Matériel

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Tricycle et équipement :

- ICE QNT 20", suspension par élastomère, entièrement équippé (garde-boues, appuie-tête)

- Transmission Shimano XT avec changements de vitesses bar ends. 3 plateaux 22/24/44 et cassette 9-32. Manivelles courtes (152 mm).

- freins à tambour Sturney Archer

- Pneux Marathon Plus 20x1.75 hyper durs à monter et centrer correctement car défaut de tringle... Je pensais partir avec un pneu type BMX à l'arrière pour une meilleure traction sur piste, mais après des essais (Jumping Jack de Schwable et Maxxis Max Daddy), j'ai trouvé que les inconvénients sur route (frottement important, bruit) étaient supérieurs aux avantages sur piste. Je verrrai après le test grandeur nature de cet été si des modif s'imposent.

MISE A JOUR AU RETOUR DU LADAKH : je suis satisfaite des Marathons Plus, mais ils sont durs à centrer. Aucune crevaison à déplorer. Assez confortables malgré leur largeur modeste. Gonflés autour de 5 bars, un peu moins sur piste.

- Porte bagage ICE :
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- Barre latérale avec 1 sacoche de guidon à gauche + barre latérale avec airzound & co à droite :



- Outils et pièces de rechange : rien que des trucs classiques (1 pompe à vélo, 1 chambre à air, 1 kit rustines, 1 démonte-pneu, 1 démonte-chaine et qqs maillons, 1 câble AR frein, 1 câble AR dérailleur, qqs clés, 1 tournevis, 1 couteau multifonctions Leatherman Juice CS4, 1 hypercracker fait sur mesure par ICE, qqs vis, 1 bout de fil métallique et du duct tape, qqs bouts de chambre à air pour faire des lanières, 2m de cordelette dynema, 1 patte de dérailleur). J'ai mis un protège-dérailleur.


Bagages :

Contraintes :

1) trimballer le sac à dos (40 litres) dont j'aurai besoin pour les treks
2) volonté que tout rentre dans les sacoches pour éviter d'avoir plein de bordel attaché ici ou là au porte bagage.
3) répartir correctement le poid entre côté droit et côté gauche

D'où la solution trouvée :

Côté gauche :
- 1 sacoche arrière MSX étanche (20 litres) avec tout ce qui craint l'eau (fringues, duvet, trousse de toilette et pharmacie, matériel photo)
- 1 sacoche de guidon sur la barre latérale (papiers, grignotis, appareil photo compact, pharmacie d'urgence pour éviter d'avoir à farfouiller derrière à la recherche de ventoline ou d'un doliprane)
- 1 petit sac bandoulière sur l'arrière du siège avec le pique-nique de la journée et un pull ou la veste selon météo. (FINALEMENT PAS EMPORTE)
(source photo : http://www.expemag.com)

Côté droit :
Le sac à dos à l'intérieur d'une sacoche latérale fait maison. Comme c'est un essai, j'ai utilisé du tissus bâche (150 gr/m²) pas cher, cousu et renforcé par du scotch toilé solide (duct-tape) pour que ce soit un maximum imperméable et solide. Système de fermeture par roulage sur la partie haute (ce qui permet d'accéder, si besoin, au contenu du sac sans tout défaire). La sacoche repose en partie sur le porte-bagage à l'aide d'attaches récupérées sur des Ortlieb Frontroller, et sur l'arrière du siège avec un gros sandov. L'arrière (notamment la partie où sont vissées les attaches rapides) est renforcé par du plastique (un bout de crazy carpet découpé et vissé à l'intérieur de la sacoche). Afin de pouvoir fermer à clé les bagages, j'ai ajouté 2 anneaux métalliques, ce qui permet de mettre un cadenas. Ca permet
aussi éventuellement d'y passer le cable
de l'anti-vol.

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La sacoche étant plus grande que le sac à dos, je pourrai y ranger aussi la sacoche de guidon afin d'avoir un bagage unique enregistré dans l'avion (sacoche MSX en bagage à main).

Dans le sac à dos : matériel de camping, popote, chaussures rando, crampons, piolet, baudrier. Outils et pièces vélo dans la partie supérieure du sac, accessibles facilement en route.

MISE A JOUR AU RETOUR DU LADAKH : cette sacoche lattérale m'a bien rendu service mais a prouvé ses limites.

Côté positif : elle a rempli sa tâche, à savoir contenir et protéger le sac à dos. Et aussi m'a permis de ranger du bazar en vrac.

Mais :
- bien qu'imperméable, elle s'est révélée pas très étanche du bas (infiltrations d'eau lors des traversées de gué, notamment vers la fin lorsque le ruban adhésif utilisé pour étanchéifier les coutures a commencé à perdre sérieusement son efficacité).
- Tissus bâche trop fragile, mais je le savais dès le départ. Il s'agissait d'un proto.
- trop grande
- j'ai finalement eu besoin de 2 sandows pour l'accrocher, 1 horizontal, 1 vertical. D'une c'est un peu long à mettre en place et à défaire au quotidien. De deux cela rend le contenu de la sacoche inaccessible tant qu'elle est sur le vélo. Sans ces 2 sandows, la sacoche touchait la roue, le dérailleur AR et même le sol.
- mauvaise répartition du poids des bagages, avec un côté droit plus lourd, et donc une tension déséquilibrée sur le porte-bagage. Cela a eu pour conséquence de tordre légérement le crochet d'une des deux tiges qui maintient le porte-bagage sur le blocage rapide. ICE a proposé de me fournir une nouvelle tige, en remplaçant le crochet par un trou, ce qui devrait résoudre le pb de manière définitive. (photos à venir
- enfin, elle est super moche sur les photos...


Je réfléchis encore à une solution pour le grand voyage. J'envisage de partir avec 2 sacoches MSX (40 litres) plus un sac à dos étanche attaché sur le dessus du porte-bagage dans le sens de la longueur. Crazy Fish propose un modèle susceptible de m'intéresser.

Le souci de cette solution, c'est que tout le poids des bagages reposerait sur le porte-bagage. Selon ICE, pas de pb jusqu'à 25kg.



Autre solution sérieusement envisagée :

Extremtextil propose du tissus enduit étanche thermosoudable qui me permettrait de faire une paire de sacoches sur mesure (480 gr/m2 noir/argenté et 370 gr/m2 orange). J'ai reçu des échantillons qui semblent prometteurs et je suis en train de travailler sur un prototype en toile de bâche. A suivre...


Camping :

- tente Mountain Hardware Sprite 1 modifiée (allégée). Je réfléchis encore car elle est finalement moyennement pratique de par sa forme alambiquée.
- matelas Thermarest Prolite 3 (120cm), parfait.
- sac de couchage Vallandré Swing 900 qui a fait son temps. Il va falloir que j'envisage de le changer pour un modèle un chouia plus chaud.


Fringues & co :

- 2 tee-shirts manches courtes techniques
- 1 tee-shirt manches longues en merinos
- 1 sweat-shirt windstopper
- 1 doudoune duvet (finalement non, pas emportée, mais il m'en faudra une pour le "big trip")
- 1 veste goretex
- 1 pantalon type rando ultra-léger
- 1 pantalon rando windstopper
- 1 surpantalon goretex qui peut faire office de pantalon
- sous vêtements
- 2 paires de chaussettes (1 paire mérinos, 1 paire light)
- je prévois en plus pour les 6 mois un collant mérino un peu épais

- 1 paire de sous-gants merinos
- 1 paire gants imperméables
- 1 paire de grosses chaussettes imperméables (sealskinz) doublées laine
- guêtres vélo (les trucs décath à 10€)
- 1 chapeau

- Sandales SPD
- Casque vélo
- 1 antivol-câble d'1,80m avec alarme


Trousse de toilette et pharmacie :

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Pour le trek :

- Chaussures rando
- 1 piolet alu
- Crampons alu
- Baudrier Camp ultra-light
- 2 batons (je sais pas marcher sans, dommage, ça fait 400gr de plus à trimballer !!!)


Divers :

- Boitier Nikon D90 + 12-24mm + 85 f1.8 + 1 batterie de rechange + 1 chargeur
- Compact Panasonic LX3 +1 batterie de rechange + 1 chargeur (câble commun avec celui du D90)
- 2 cartes SD 4 Go
- 2 cartes SD 16 Go
- 1 trépied léger (au moment où j'écris, j'hésite encore entre trépied et gorillapod)
- 1 eeppc 701 (qui devrait être remplacé par un mini 10" d'ici juin 2010) + 1 disque externe
- 1 carnet style Rhodia A5 + crayon
- qqs photocops de cartes (Nelles Inde du Nord, Ladakh Olizanne) (le reste est scanné)
- 1 bouquin (cette année, ce sera Lolita de Nabokov, au programme de l'agreg...) (oups, oublié...)

Voilà, j'ai sans doute oublié plein de trucs dans cette liste, espérons juste que je n'oublie pas de les prendre dans les bagages.

mercredi 8 avril 2009

Virée dans les Aravis

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Encore un message bref que je tâcherai d'étoffer. Je rentre d'une virée cyclo-camping dans les Aravis, avec pour double objectif mon 1er "vrai" col en tricycle avec bagages et le test d'un nouveau tapis de tente.

Départ dimanche matin, forcément plus tard que prévu... direction Saint Pierre en Faucigny - Petit Bornand. C'est la 1ère fois que je prends cette route à vélo dans ce sens-là, d'habitude, c'est à fond à la descente du col de la Colombière. Je découvre la très jolie gorge des Eveaux à laquelle je n'avais jamais prêté attention. Pause déjeuner à Entremont dans l'excellente auberge "Au Coeur des Monts" tenue par les sympathiques Sophie et Jérôme (04 50 03 52 48). Arrivée au Grand Bornand plus tôt que prévu (malgré le départ tardif et la longue pause déjeuner), je décide d'aller me promener du côté de la vallée du Boucher. Nuit au camping de l'Escale pour faire un plouf dans la piscine, le pied total après une 1ère belle journée à pédaler. Un orage de fin de journée détrempe la tente et transforme le sol en gadoue histoire de donner tout son sens au test du nouveau tapis de sol... pas très convaincant !!!

Je démarre - une fois n'est pas coutume - un poil moins tôt que prévu... Objectif de ce jour : 1er vrai col en trike avec bagages, col de la Croix Fry (1477m). Ca grimpe tranquille, c'est de bonne augure. Final au milieu des sapins avant de déboucher sur les pistes de ski, l'occasion de confirmer une fois de plus qu'avec du poids, la roue arrière ne patine plus sur les graviers, même en côte. Déjeuner en terrasse : un bon pot au feu histoire de reprendre qqs forces.


Descente absolument géniale côté Manigod. La route remonte un peu au col du Marais, puis descente douce jusqu'à Faverges où je rejoins la piste cyclable. Installation du camping sous une grosse averse d'orage, la nuit va être encore humide... Mais heureusement, l'emplacement en bord de lac est splendide, et le soleil permettra de tout sécher au matin.

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Coin Coin

Le dernier jour, je démarre encore bien tard (le temps de prendre qqs photos des canards et des cygnes) ! Passage chez M5 pour dire bonjour. Pique-nique en bord de lac. La piste cyclable est toujours aussi agréable (surtout hors week-end). A Annecy, je croise Laurent Robin (Tour couché pour Chloé debout), l'occasion d'une courte discussion autour du vélo couché et du voyage, avant de rentrer sur Marignier.

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mardi 24 février 2009

Sortie hivernale dans les Ecrins

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Faute de temps, je n'ai pas encore pu mettre en ligne les résultats des 1ers tests du QNT. Mais je peux déjà dire que mes 1ères impressions sont plus que positives. Outre son confort, le tricycle se révèle bigrement efficace sur nos routes hivernales. En attendant davantage de détails, voici déjà qqs photos de la super virée tricyclo camping des 13-15 février dans le parc des Ecrins (organisée par Alain, avec Christine, Gabriel et Anne Do, Jacques, and me of course) :


Moi à gauche (oui, je sais, pas hyper reconnaissable),
Christine et Anne Do devant


Moi, Anne Do et Jacques


Et blablabla et blablabla...
(Anne Do et Christine devant, Gabriel et Jacques au fond)

Camp de base Le Désert en Valjouffrey

Magnifique coucher de soleil au dessus du spot de bivouac

On se réchauffe comme on peut autour d'un bon feu de bois


Chacun sa technique pour remonter le tricycle sur la route


Nous sommes partis le samedi matin aux aurores depuis Moulin Vieux (juste après l'Alpe du Grand Serre en venant de Séchilienne) et avons roulé jusqu'à Désert en Valjouffrey, soit une petite cinquantaine de km. Parcours vallonné mais pas trop dur sur des petites routes tranquilles, dégagées pour l'essentiel. Tout de même une belle grimpette avant d'arriver. Quelques portions enneigées (neige tassée), parfois un peu de verglas, mais uniquement sur des parties plates ou en descente. Pas de problème de traction (pas trop de patinage de la roue arrière) contrairement à ce que je craignais, sans doute que le poids des bagages donne à la roue arrière une meilleure adhérence. Le tricycle se comporte magnifiquement bien. Bon, faut anticiper les freinages, notamment dans les virages, sinon on file tout droit dans le décors. Mais la stabilité est étonnante (descente à l'aise autour de 40km/h en ligne droite sur neige tassée/verglas). Il aurait été impossible de faire le parcourt sur 2 roues avec le même type de pneus (Marathon Racer 20x1.25, profil route) sans se prendre une dizaine de gadins !

Bivouac au désert (coucher de soleil splendide). Il fait froid, mais on est assez bien équippés dans l'ensemble. Alain nous allume un feu réconfortant qui permet de faire fondre l'eau des gourdes et de se réchauffer les mains et les pieds. Mise en route des réchauds problématiques : sur 4 réchauds, seul 1 fonctionnera correctement tout le week-end. Mon camping gaz rend l'âme, bloqué par le gel. Un raccord vieillissant sur un multifuel se brise avec le froid. Heureusement que le Primus d'Alain tient la route, il servira pour tout le groupe. Leçon à retenir : partir avec un réchaud à essence en bon état et testé avant de partir, et si possible un 2ème en back-up si on est en groupe (le gaz, ça va jusqu'à -5°C, en-dessous, mieux vaut l'essence) .

Au petit matin, difficile de sortir du duvet. -17°C, ça caille sec. Après un bon petit dej et du thé chaud, on remplit les gourdes et thermos et on lève le camp. La 1ère grande descente vers Valjoufrey se fait dans un froid glacial. Le moindre cm² de peau à l'air est cryogéné en qqs secondes !!! Ma veste en duvet fait des miracles, mais je suis forcée de rouler avec les bottes de neige (dont j'ai mis les chaussons à l'intérieur du sac de couchage la nuit) car les chaussures de vélo + surchaussures windstopper se révèlent insuffisants malgré les chaussettes mérino. Pas évident de pédaler sans les clips car il faut retenir le pied pour éviter qu'il tombe vers le sol. Il va falloir étudier la question sérieusement pour l'ouest tibétain (il pourrait faire -10°/-20°C en octobre ! ). J'espère que la solution des chaussures mixtes rando-vélo (Shimano MT90) sera probante. Sinon, grosses bottes et sangles...

Les quelques portions enneigées le samedi avaient quasiment toutes fondu le dimanche (heureusement, parce que la côte du côté de Sievoz au retour aurait été gratinée avec de la neige). Retour au bercail à la tombée de la nuit. Un bien beau week-end !

Aucun pb matériel à part une molette qui s'est un peu dévissée sur un des trikes (pas le mien ;-)), mais rien à voir avec le froid. Aucun câble ni dérailleur gelé (pourtant, les trikes ont dormi dans la neige sans abri, mais c'était un froid sec). Seul Jacques avait un pneu neige à l'arrière sur son challenge.

(Merci à Alain pour ses photos, j'avais malheureusement oublié la batterie de mon appareil !)

Je tâche de travailler à la mise à jour de ce blog dès que je trouve un moment...

vendredi 12 décembre 2008

1ère sortie

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Première sortie : une grosse vingtaine de kms, principalement sur piste cyclable.

Premier bilan : Comme prévu, le trike roule merveilleusement bien. Il est confortable et facile à prendre en main. J’ai roulé principalement sur du plat. Quelques portions enneigées pas dégagées où il a fallu que je descende pour pousser. En montée, les cuisses chauffent vite ! Ca devrait s’améliorer avec l’entraînement.
J’ai pris 200 mètres de piste histoire de voir comment se comporte la bête. Résultat probant : je sens à peine les trous et les bosses. Problème cependant : je me retrouve bloquée à 2 reprises sur des portions glissantes car la roue arrière manque de traction (il va falloir tester différents pneus).